1) Doù êtes-vous
originaire ?
Je suis originaire de Grand-Fort-Philippe mais je suis né à
Gravelines. Jai habité à Grand-Fort-Philippe jusquà lâge de 24 ans.
Je suis parti de chez mes parents pour vivre avec mon épouse actuelle.
2) Où habitez-vous ?
Jhabite à Landrethun-les-Ardres depuis un an.
3) Avant dhabiter à Landrethun-les-Ardres,
où habitiez-vous ?
Après Grand-Fort-Philippe, nous avons habité 8 mois à Bourbourg et 5
ans à Oye-Plage avant darriver à Landrethun-les-Ardres en octobre 2004.
4) Où êtes-vous allé à lécole ?
Au collège ? Au lycée ?
Je suis allé à lécole à Grand-Fort-Philippe. Au collège
également. Pour le lycée, je suis allé à Grande-Synthe près de Dunkerque. Par contre,
pour luniversité, je suis allé à Calais. A lUniversité du Littoral.
5) Quelle est votre profession ?
Jai un grade déducateur territorial des APS (Activités
Physiques et Sportives) mais ma fonction est dêtre responsable du Service des
Sports auprès dune municipalité. Jai 4 missions principales : la
gestion des équipements sportifs et du personnel (plannings, mise aux normes, etc.), les
interventions en tant quéducateur sportif en milieu scolaire notamment auprès des
écoles primaires, la mise en place de projets sportifs pour des grandes causes
(Téléthon, Virades de lEspoir, etc.) et enfin, je suis linterlocuteur, le
médiateur, entre les associations et la municipalité.
6) A quel endroit travaillez-vous ?
Je travaille pour la commune de Oye-Plage.
7) Quelles études avez-vous suivies ?
Jai passé un bac scientifique. Ensuite, jai fait une
année de DEUG Biologie. Cest une année qui ne ma pas vraiment plu. Jai
donc préparé un DEUG en STAPS (Sciences et Techniques pour les Activités Physiques et
Sportives) à Calais. Jai donc fait DEUG, licence puis maîtrise. Au départ, je
voulais être prof d'EPS mais, après quelques stages, jai préféré passer un
concours de la fonction publique qui mouvrait des portes afin dintervenir en
temps quéducateur territorial auprès des collectivités locales. Jai
finalement trouvé un poste à la commune de Oye-Plage.
8) Avez-vous suivi dautres formations
professionnelles ?
Professionnelles ? Non, pas vraiment. Mais, maintenant que je suis
titulaire à mon poste, je vais en suivre. Par contre, jai passé le Brevet
dEtat basket 1er degré. Jai également le tronc commun 2ème
degré. Il me reste à passer le spécifique pour avoir le Brevet dEtat 2ème
degré complet. Si, un jour, le BCA monte en Nationale 1, je pourrai le coacher avec le BE
2.
9) Quels sports avez-vous pratiqués ?
Jai pratiqué beaucoup de sport en fait. Je suis basketteur à
lorigine. Jai commencé en poussin 2ème année. Jai toujours
fait du basket mais, à côté de ça, jai fait du judo, de la natation, de
lathlétisme, de la gym. Jai goûté à ces sports une à deux années.
Cétait juste par curiosité.
10) Quels clubs avez-vous fréquentés ?
Jai commencé à Grand-Fort-Philippe, là où jhabitais.
Après la fusion des clubs, jai fait partie du Basket Club Maritime (BCM). Jy
ai joué jusquen pré-espoirs. Cétait, à lépoque, entre les cadets et
les espoirs. Jai arrêté car, avec les études, il y avait trop
dentraînements. Les entraînements, cétait tous les jours. Les études,
cétait important. Je suis alors allé à Oye-Plage. Jai joué en Excellence
Régionale avec deux entraînements par semaine. Cétait plus facile à
concilier : études et basket. Jai joué pendant 5 ans à Oye-Plage. Les
dirigeants de Ardres ont remarqué que je marchais bien en Nationale 4 avec Oye-Plage.
Lentraîneur de lépoque, Albert ROQUES, ma alors fait venir au BCA. Le
club venait de descendre en Nationale 4, mais je savais quà Ardres il y avait plus
de possibilités quailleurs. Nous sommes effectivement remontés en Nationale 3,
puis montés en Nationale 2.
11) Quels titres sportifs avez-vous reçus ?
Jai été plusieurs fois champion régional. Je ne pourrais
même pas dire combien de fois. En minimes, en cadets, en seniors. Deux fois
vice-champions de France universitaires. Notamment lannée où nous avions battu par
deux fois les futurs champions de France. Nous étions un peu trop sûrs de nous lors de
la finale et nous avons perdu. Cest mon plus mauvais souvenir de match perdu. Nous
aurions dû être champions de France. Avec Ardres aussi, nous avons été vice-champions
de France de Nationale 3. Nous avons perdu en finale contre Caen. Jai raté trois
fois le titre de champion de France. Tout ça, cest en tant que joueur. En tant
quentraîneur, jai été trois fois champion régional avec les filles de
Oye-Plage. Une fois avec les cadettes et deux fois avec les minimes.
12) Quel est votre rôle exact au sein du BCA ?
Jai deux rôles. Je suis entraîneur de léquipe
première et je suis superviseur du pôle "grands" du BCA (des cadets aux
seniors), Patrick LEVEQUE soccupant du pôle "jeunes et très jeunes" et
Olivier TILLIER du pôle "moyens", celui des benjamins et des minimes. Je
supervise les passerelles entre les différentes équipes, entre les équipes cadets,
espoirs, réserve et première.
13) Avez-vous passé des diplômes pour occuper
ce poste ?
Oui, comme dit tout à lheure, le Brevet dEtat 1er
degré.
14) Par le passé, quel rôle avez-vous tenu au
sein du BCA ?
Jai donc été entraîneur de léquipe réserve et de
léquipe qui a fini en Excellence Régionale après deux montées en cinq ans. En
tant que joueur, jai joué à Ardres de la Nationale 4 à la Nationale 2
15) Entraînez-vous ou encadrez-vous dautres équipes ?
Lannée dernière, jencadrais encore les cadettes à
Oye-Plage. Les minimes, lannée précédente. Parfois, jai encadré deux à
trois équipes dans le cadre de mon travail. Maintenant, je nentraîne plus que
léquipe poussines pour remercier Oye-Plage de mavoir donné ma chance.
Jai aussi été assistant de léquipe de Ligue féminine du COB (Côte
dOpale Basket) auprès dentraîneurs connus et reconnus, Laurent DUTHE et
Philippe NAMYST. Cétait une bonne expérience car cétait pour la première
fois du haut niveau.
16) Combien dentraînements faites-vous
par semaine ?
Quatre pour léquipe première. Tous les jours environ deux
heures sauf le mercredi. Le mercredi, jentraîne les poussines à Oye-Plage.
17) Etes-vous aidé dans ces entraînements ?
Oui. A Oye-Plage, cest par la maman dune joueuse. A
Ardres, cest Olivier TILLIER qui maide pour les entraînements. Notamment pour
organiser des ateliers. Il soccupe plus particulièrement de la défense, de
laspect défensif de léquipe.
18) Combien dheures par semaine cette
fonction vous occupe-t-elle ?
Entre les entraînements, la préparation, le match et les
déplacements, ça fait environ 21 heures par semaine.
19) Nest-ce pas difficile pour une vie de
famille ?
Oui, un petit peu. En fait, ce qui rend la chose plus facile c'est
que ma femme aime le basket. Ce nest pas toujours facile à gérer car jai
deux petites filles mais, dans mon contexte personnel, cela va plutôt bien.
20) Avez-vous toujours voulu occuper ce poste ?
Cest mon père qui ma donné cette passion. Il était
entraîneur à Oye-Plage. Jai débuté à Oye-Plage car on avait besoin de
quelquun pour les poussins. Jai aimé et jai continué jusquà
passer mon diplôme dentraîneur. En fait, jai arrêté quelques temps lorsque
je suis arrivé à Ardres et que jétais joueur. Dans la troisième année, pour le
besoin du club, jai recommencé à entraîner les cadettes et jai continué
ensuite avec les cadets.
21) Cette fonction vous passionne-t-elle ?
Oui. A ce niveau, il faut être passionné. Sans passion, au rythme
actuel, je deviendrais fou.
22) Quelle est la bonne solution pour faire
gagner une équipe ?
Il y a plusieurs méthodes. Je crois que cest un mélange de
plusieurs méthodes qui permet dévoluer. Il faut être patient. Il faut savoir
dialoguer avec les joueurs. Il faut être proche de ses joueurs mais aussi, parfois, faire
preuve dautorité, de discipline. Montrer à un moment donné que le coach,
cest vous. Cest un mélange de tout ça. Cest le côté contacts
humains. Après, cest au niveau basket pur, cest du travail, du travail
technique, physique, de ladresse. Cest un tout. Rien nest à négliger.
Il faut tout faire, de la vidéo par exemple. Cest très vaste. Il faut être
passionné. Si on nest pas passionné, on ne soccupe pas de tout ça. On ne
voit pas tout ce quil faut faire et on ne fait rien de bon. La passion, on la
transmet à ses joueurs.
23) Quelles sont, pour vous, les valeurs morales
indispensables ?
La plus importante, cest de ne pas tricher. Ça englobe
beaucoup de choses. Ne pas tricher à lentraînement. Lorsquà
lentraînement, on demande dêtre à fond, il faut être à fond. Si on triche
avant le match, on aura du mal à être à fond pendant le match. Ne pas tricher avec les
autres aussi. En situation de match ou dentraînement, ne pas essayer de récupérer
la balle en trichant, en contestant les décisions arbitrales. Il faut respecter les
autres et se concentrer sur le jeu. Cest encore de ne pas tricher avec les
sentiments des autres. Ne pas essayer de faire copain-copain pour avoir du temps de jeu.
Il faut rester naturel. Il faut sentraîner à fond, sans discuter, sans
faux-semblants. Il faut être droit dans ses baskets. Il faut être soi-même. Les valeurs
que lon peut apprendre en société ou au sein de la famille sont aussi les
meilleures valeurs possibles dans le sport.
24) A lheure où nous parlons, que
pensez-vous de léquipe que vous entraînez ?
Actuellement, je suis très content de léquipe. Je
mattendais à une bonne équipe parce quon a gardé une ossature de 6 joueurs
de Nationale 2. On devait quand même être bon à ce niveau-là. Je pense aussi que le
recrutement a été bon et judicieux. On avait besoin dun shooteur. On la
trouvé même sil se cherche encore un peu. Cest normal. On avait besoin
dun joueur qui apporte du dynamisme. On la trouvé aussi. Avec, en plus, les
jeunes et un joueur de léquipe réserve, on a un bon groupe. Maintenant, le
championnat de Nationale 3, cest nouveau pour nous. On se comporte très bien. En
gagnant le premier match à lextérieur de 14 points contre une équipe qui fait de
bonnes prestations même si elle na pas encore gagné et en gagnant de 34 points à
domicile. Ce nest pas arrivé à Ardres depuis longtemps. Enfin, le match contre
Belgrade où on ne perd que de 20 points, cest quasiment une victoire (depuis le BCA a gagné son 3ème match à lextérieur
avec un écart de 50 points ndlr).
25) Comment avez-vous ressenti la descente en
Nationale 3 ?
Personnellement, cest un peu mitigé. Jai surtout été
déçu pour le club et les dirigeants parce quils se donnent à fond. Jai
été déçu pour Bernard et Jean DANNEL. Jai été déçu de ne pas rester en
Nationale 2. Mais ma fierté personnelle na pas été trop touchée car je nai
pas eu léquipe en début de saison. Quand jai repris léquipe, cela
aurait été presque un miracle de la maintenir en Nationale 2. Même si je nai pas
réussi dans ma mission, les choix initiaux nétaient pas les miens. Par contre,
cette année, si cela ne se passait pas bien, jen serais le grand responsable. Cette
année, ce sont mes choix. Par rapport aux joueurs qui sont arrivés cette saison comme
par rapport aux joueurs qui nont pas été conservés. Si nous faisons une mauvaise
saison, j'assumerai les responsabilités et, dans ce cas, je vivrai très mal cette
saison.
26) Votre objectif est-il la remontée en
Nationale 2 ?
Cest difficile à dire. La montée nest pas
lobjectif premier. Le réel objectif est de gagner des matches, beaucoup de matches.
De retrouver une ossature déquipe intéressante. Un état desprit aussi. Dans
le basket, le groupe prédomine dans le potentiel de léquipe. Lobjectif
premier, cest de retrouver un groupe. Cest notre seule ambition annoncée.
Maintenant, si on peut monter, on ne va pas se gêner de le faire.
27) Pensez-vous quil soit difficile à un
club comme le BCA de rester à un haut niveau compte tenu de la taille de la ville
dArdres ?
Cest une bonne question et la réponse est simple :
cest oui. Doù limportance de léquipe dirigeante, les frères
DANNEL mais aussi un comité de plus de 20 personnes qui travaillent comme des fous pour
faire que le club ait de réelles structures, des sponsors, des évènements sportifs sans
communes mesures. Le nombre des licenciés est impressionnant compte tenu du nombre
dhabitants. Cest un énorme travail et cest dur effectivement de rester
à ce niveau-là.
28) Pensez-vous que le club soit suffisamment
structuré ?
Je ne connais pas de meilleurs clubs quant à ses structures.
Cest grâce à ça que le BCA est ce quil est. Je nai jamais vu ça
ailleurs. Même dans les clubs pros ou assimilés, on ne trouve pas cette organisation. Il
ny a pas mieux. Il y a des exemples à prendre ici.
29) Regardez-vous beaucoup de basket à la
télévision ?
Jaimerais regarder beaucoup de matches à la télévision mais
je nai pas assez de temps. Mon temps libre, je préfère le passer avec ma famille.
Je regarde les matches importants comme tous les matches de léquipe de France au
championnat dEurope, un ou deux matches des équipes intéressantes, les
demi-finales et la finale même sans la France. Ils auraient pu être champions
dEurope. Je regarde aussi les finales NBA, pour le fun. Pas pour laspect
technique mais pour laspect physique et spectaculaire.
30) Comment continuez-vous votre
formation chez vous ?
Au niveau basket, la télévision apporte beaucoup parce quon
voit de nouvelles choses, des nouveaux principes, des nouvelles stratégies de match
quon na pas lhabitude de faire. Là, on peut en tirer des enseignements.
Sinon, au niveau entraîneurs, on a une formation continue avec des moments de formation
par des intervenants spécifiques qui viennent du monde pro. Cest une formation
continue qui nous est offerte. Sinon, de temps en temps, je prends des bouquins sur les
techniques. Cest souvent édité la par la FIBA (Fédération Internationale de
Basket Amateur) ou la FFBB (Fédération Française de Basket-Ball).
31) Votre famille vous supporte-t-elle dans votre
passion ?
Oui. Mon épouse aime le basket. Elle en a fait un peu. Elle a
appris à aimer le basket avec moi. Mon père était entraîneur. Mon frère est arbitre
national. Il ny a pas de souci, ma famille est derrière moi.
32) Que pensez-vous de larbitrage ?
Larbitrage est fondamental. Heureusement que les arbitres sont
là. Sans arbitres, pas de jeu. On voit, à lentraînement, que
lauto-arbitrage a ses limites. Il faut de lautorité car les joueurs sont des
gagneurs. Ce sont des compétiteurs. En match, je nai jamais, mais jamais, dà
priori sur les arbitres. Si on soccupe de larbitrage, on ne soccupe pas
de son équipe. On devient un mauvais coach car le coach doit soccuper de son
équipe. Chacun fait des erreurs. Les joueurs, les coaches, les arbitres aussi. On doit
veiller à tout mais surtout à son équipe et à ses joueurs. Cest comme ça
quon doit gagner : avec son jeu, ses joueurs, pas avec larbitrage.
33) Que pensez-vous du dopage ?
Jen pense évidemment le plus grand mal. Cest vraiment
le mauvais exemple. Les professionnels ont toujours eu un temps davance. Pas les
sportifs mais leurs soigneurs. Le sport génère beaucoup dargent, cest un
problème économique. On décèle donc deux à trois ans plus tard les nouveaux produits.
Lencadrement des sportifs a souvent deux à trois ans davance sur les
méthodes de contrôle. En fin de compte, ce sont les sportifs qui trinquent tant
physiquement que moralement ou financièrement. Les grands dopés ne finissent pas vieux.
34) Que pensez-vous du basket français en
général ?
Il est bon. On la vu au championnat dEurope. Notre
problème, cest quon na pas de shooteur. On na pas des mecs qui
soient capables de tirer de lextérieur et de marquer. Il y en a sûrement mais ils
ne sont pas sélectionnés. Les Français sont très bons physiquement, techniquement,
mais au niveau de l'adresse extérieure, on est pauvre contrairement aux Espagnols, aux
Lithuaniens ou aux Grecs.
35) Que pensez-vous du basket américain ?
Le basket américain nest pas très technique. Les Américains
font peu de choses mais ils le font super bien, c'est leur credo. Ils ont aussi un
physique incroyablement plus fort que les Européens. Cest ce qui
mimpressionne le plus : le physique. Leur capacité à jouer le un contre un,
et la vitesse.
36) Aimez-vous les déplacements ?
On préfère jouer à la maison. On a nos repères, notre public.
Cest moins de temps de perdu. Mais ça ne me déplaît pas plus que ça. Les
déplacements, ça peut être intéressant lors de tournois ou de stages si on a un peu de
temps. On peut alors visiter et voir autre chose.
37) Quelles sont vos ambitions
personnelles ?
Je nai pas dambition personnelle particulière.
Cest au jour le jour. Je suis à Ardres et jy suis bien. Jaimerais finir
mon Brevet dEtat 2ème degré mais je ne prends pas la tête pour ça. Je
prends les choses comme elles viennent.
38) Quelle est votre équipe préférée ?
Ardres, évidemment. En pro, le BCM parce que cest mon club
dorigine.
39) Votre joueur préféré ?
Il y en a plein. Actuellement, Antoine RIGAUDEAU. Il a réussi à
amener le plus quil fallait à léquipe de France. Il arrive à gérer le jeu
et aussi à tirer de lextérieur. Il manque des joueurs comme ça. Il faudrait des
jeunes comme lui. J'aime bien GELABAL, joueur physique, intelligent et adroit.
40) Votre entraîneur préféré ?
Michel GOMEZ. Il nentraîne plus mais jaime son vision
du basket et sa façon d'entraîner. Au même niveau que mon père, cela lui fera plaisir
!
41) Que pensez-vous du basket féminin ?
Le basket féminin est plus technique, plus adroit, mais moins
physique. Les équipes de filles sont plus difficiles à gérer, surtout au niveau mental.
Quelles sont vos musiques préférées ?
Jaime tout. Je ne suis pas quelquun de difficile.
Jaime tout sauf le rap. Malgré tout, je préfère la variété française car je
comprends les paroles. Jaime bien CALOGERO, CALI, LUKE ou RAPHAEL.
Quelles sont vos lectures préférées ?
Jaime bien lire mais je nai pas le temps. Ça reste dans
le sport : "Sports et Société" par exemple. Le sport, cest mon
métier, mon loisir, ma passion.
Quels sont vos films préférés ?
Les films daction, de science-fiction, policiers. Je
naime pas trop les films dauteur.
Avez-vous dautres passions ?
Les animaux. Jadore les animaux. Jadore le bricolage.
Jadore la nature. Il me faut vivre à la campagne. Je ne pourrais pas vivre en
centre ville même dans les petites villes. Ici, à Landrethun-les-Ardres, cest
parfait.
Quels sont vos plats préférés ?
Jaime tout mais je fais attention à ce que je mange. Je mange
bien le matin, très bien le midi, un peu laprès-midi et quasiment pas le soir.
Quel est votre meilleur souvenir de voyage ?
La Turquie, avec ma femme.
Quelle serait votre destination rêvée ?
Au soleil et à la mer. Il me faut la mer. Je ne pourrais pas aller
plus loin de la mer quà Landrethun-les-Ardres.
Entretien réalisé à Landrethun-les-Ardres le mercredi 5 octobre
2005 par léquipe de Lieux Dits avec laide de Maxime
LEGRAND et de Grégoire DELANGE, jeunes joueurs au
BCA.
A Vincent d'ajouter : "Merci
à Maxime, à Grégoire, et bien sûr à Marc, pour cet entretien qui m'a fait très
plaisir".
Merci à Jana DZALBA-LYNDIS pour les photos lors
de l'entretien.
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